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En los umbrales del sujeto moderno. Sobre Francisco de Quevedo Beitrag

Eberhard Geisler

Comparatio, Jahrgang 9 (2017), Ausgabe 2, Seite 261 - 284

L’essai entreprend de suivre les traces de l’oeuvre de Francisco de Quevedo, qui préfigure la constitution du sujet moderne, comme cela se démontrera dans les siècles suivants. Une telle étude doit commencer par la tentative du poète à reprendre les arguments de la philosophie stoïcienne dans laquelle le besoin d’auto-préservation de l’ego est exposé. Quevedo découvre l’autoréflexion et veut laisser la compréhension rigide des rôles sociaux derrière lui tout en souhaitant en même temps pouvoir la rappeler à lui. A l’économie monétaire, il observe la nouvelle possibilité des êtres humains à se proposer en tant que partenaire d’échange comme sujets. L’individu, complètement laissé à lui-même et solitaire, est également au centre de son roman picaresque. Enfin, c’est la poésie elle-même qui permet la force de son jeu avec la langue, la naissance du sujet comme poète ainsi que l’épanouissement d’un désespoir du manque de fond et de soi-même, qui se fera la base de la subjectivisation chez Kierkegaard. Der vorliegende Essay unternimmt es, den Spuren des Werks von Francisco de Quevedo zu folgen, das die Konstituierung des modernen Subjekts antizipiert, wie es sich in den folgenden Jahrhunderten zeigen sollte. Eine solche Studie muss mit dem Versuch des Dichters beginnen, die Argumente der stoischen Philosophie aufzugreifen, in welcher das Bedürfnis der Selbsterhaltung des Ich aufgezeigt wird. Quevedo entdeckt die Selbstreflexion und möchte das starre Verständnis der sozialen Rollen hinter sich lassen, indem er zugleich wünscht, sie sich in Erinnerung rufen zu können. In der Geldwirtschaft beobachtet er die neue Möglichkeit der Menschen sich gleichermaßen als Austauschpartner und Subjekte zu erweisen. Das auf sich gestellte, einsame Individuum findet sich auch in seinem pikaresken Roman. Schließlich ist es die Poesie selbst, welche die Kraft des Sprachspiels, die Geburt des Subjekts als Dichter sowie die Entfaltung einer Verzweiflung über den Mangel des Grundes und des Selbst ermöglicht, die bei Kierkegaard zur Grundlage der Subjektivierung werden sollte.


Suspension des Satzes. Zu einer Figur bei Antero de Quental Beitrag

Eberhard Geisler

Comparatio, Jahrgang 8 (2016), Ausgabe 1, Seite 1 - 13

L’idée de la contribution présente part du constat que le poète portugais Antero de Quental (1842– 1891) utilise souvent des points de suspension afin de faire terminer ses phrases dans le vague. Contrairement à Adorno qui critique une telle figure rhétorique comme étant une pauvreté intellectuelle, nous prouvons que l’utilisation des points de suspension a une fonction dans l’oeuvre de Quental, une fonction qui naît d’une profonde réflexion. D’un côté, les points de suspension sont utilisés pour symboliser la disparition du concept de l’identité divine, un concept qui, à l’époque de la modernité, n’est plus valable. De l’autre côté les points de suspension manifestent l’aspiration de l’auteur d‘être encore une fois écouté et reconnu par un être divin, doté d’une identité. Il est possible d’inscrire l’auteur dans un contexte européen pour lequel on trouve aussi des preuves dans les oeuvres de Martin Heidegger et Botho Strauss. The idee of the contribution forms part of the observation that the Portuguese poet Antero de Quental (1842–1891) often employs moments of suspension in order to finish his sentences in a characteristic vagueness. In contrast to Adorno, who criticises such a rhetorical figure as a symptom of intellectual poverty, we prove that the use of moments of suspension has a specific function in the works of Quental, a function which takes its origin from a profound reflection. On the one hand, the moments of suspension are being used to symbolize the disappearance of the concept of divine identity, a concept which is no longer valid in the era of modernity. On the other hand, the moments of suspension indicate the author’s effort to be once more listened to and acknowledged by a divine being, endowed with the feature of identity. It is moreover possible to inscribe the author in a European context for which one also finds evidence in the works of Martin Heidegger and Botho Strauss.


Versuch über Góngora Beitrag

Eberhard Geisler

Comparatio, Jahrgang 6 (2014), Ausgabe 2, Seite 217 - 240

In his chef d’oeuvre, the Soledades, Góngora has combined his reflections on historical experience and his poetical concept in a most remarkable and singular way. Taking as a starting point the conquest of the New World and the dominant role of economy and money, he developed a form of poetry which is designed as a criticism of bourgeois economy and western philosophy thus functioning as a means of deconstructing the crucial principal of identity. Based on the theory of Alfred Sohn-Rethel which refers to the analogy between the abstract exchange value and the idealistic synthesis, the argument reveals the different poetical techniques through which Góngora became a predecessor of modernity.


La estética de la superficie y sus límites Sobre Francisco Umbral Beitrag

Eberhard Geisler

Comparatio, Jahrgang 4 (2012), Ausgabe 1, Seite 87 - 109

Gegen metaphysische Tiefe und den Geist der Schwere hat Nietzsche bekanntlich ein Zeitalter der Oberfläche ausgerufen. Tatsächlich läßt sich beobachten, daß im 19. Jahrhundert in Architektur und Literatur sich immer deutlicher eine Ästhetik der Oberfläche herausbildet. In der Kunst ebenso wie in der Theorie zeigt sich im 20. Jahrhundert vollends die Tendenz, Tiefe in Frage zu stellen und die Oberfläche zu denken. Der vorliegende Beitrag ist dem Werk des spanischen Schriftstellers Francisco Umbral (1935 – 2007) gewidmet. Obschon mit dem höchsten Literaturpreis der spanischsprachigen Welt ausgezeichnet, ist Umbral eine umstrittene, schillernde Figur. Es erscheint aber möglich, die Einheit seines Werks in dessen Beitrag zur Ästhetik der Oberfläche zu fassen und damit dessen Rang und Modernität zu erkennen. Hinter den Dingen verbirgt sich nichts; alles ist Alltag und Oberfläche. Umbral macht dabei aber auch deutlich, daß diese Ästhetik dort ihre Grenze hat, wo sie das Ethische verläßt; dies zeigt er in seiner Auseinandersetzung mit dem spanischen Faschismus. Nietzsche a promu l’âge de la surface et du superficiel contre la profondeur métaphysique et l’esprit pesant. En effet, au XIXe siècle l’architecture et la littérature développent une esthétique de la surface. On constate au XXe siècle et dans les arts et dans la théorie une tendance du refus de la profondeur pour une conception de la surface. L’analyse se concentre sur l’oeuvre de l’auteur espagnol Francisco Umbral. Malgré les contradictions l’esthétique de la surface permet de saisir son approche et sa modernité. Cependant, elle trouve ses limites là où le texte réfléchit sur le fascisme espagnol.

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