L’article analyse le film ‘Moulin Rouge!’ de Baz Luhrmann (2001) en le comprenant comme une réflexion ludique sur les premiers cent ans du cinéma ou, plus précisément, comme un traitement des médias anciens et des continuités et discontinuités produites par les ruptures des médias en 1900 et 2000 d’un point de vue de l’Australie contemporaine. Malgré la fable du film est (comme j’argue, délibérément) démodée et constitue une réminiscence ou un souvenir du fin de siècle et de la configuration des medias de ‹ Paris 1900 ›, sa présentation formelle est fondée sur une code multiple sur des techniques et sur un codification multiple, sur le techniques d’échantillonnage, et une technologie digitale associées avec la configuration de médias du nouveau millenium. Cependant, le film accentue une continuité entre certains types culturels de la fascination et des souhaits plutôt qu’il regarde ces techniques et technologies comme une césure ou une rupture dans la logique historique de la représentation. Donc il connecte le cinéma contemporain avec des énergies et intensités culturelles plus anciennes en forme d’un pastiche transculturel et transhistorique.